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Ah, la Corée du Sud ! Ce pays qui nous a offert le K-pop, les dramas à l’eau de rose et des gadgets technologiques dont on ne savait même pas qu’on avait besoin. Mais dernièrement, Séoul semble avoir troqué ses chorégraphies millimétrées pour une danse politique des plus chaotiques.
Yoon Suk Yeol : Le Président Qui Voulait Jouer au Général
Imaginez un instant : vous êtes confortablement installé dans votre fauteuil présidentiel, et soudain, une idée lumineuse vous traverse l’esprit. Pourquoi ne pas instaurer la loi martiale, juste pour voir l’effet que ça fait ? C’est exactement ce qu’a fait Yoon Suk Yeol, le président sud-coréen, en décrétant la loi martiale le 3 décembre 2024, invoquant une menace imminente des « forces communistes nord-coréennes ». Une décision aussi surprenante qu’un solo de guitare électrique en plein concert de musique classique.
Le Parlement : « Pas Si Vite, Cowboy ! »
Heureusement, les députés sud-coréens, toutes tendances confondues, ont rapidement sifflé la fin de la récréation. Dans une rare démonstration d’unité, ils ont rejeté la loi martiale en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « kimchi ». Face à cette levée de boucliers, Yoon Suk Yeol a dû ranger son uniforme de général en carton et abroger sa décision après seulement six heures. Un record de brièveté qui ferait pâlir d’envie n’importe quel speedrunner.
La Rue Gronde : « Démission ! »
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Des milliers de Sud-Coréens sont descendus dans les rues de Séoul, non pas pour célébrer la dernière victoire de leur boys band préféré, mais pour réclamer la tête politique de Yoon Suk Yeol. Les appels à la démission se multiplient, et l’opposition prépare une motion de destitution, histoire de s’assurer que le président ne tente pas une nouvelle fois de jouer au petit dictateur.
En Gros : La Démocratie Sud-Coréenne, Un Phénix Qui Renait de Ses Cendres
Cette crise a au moins le mérite de montrer que la démocratie sud-coréenne a des anticorps solides. Face aux dérives autoritaires, les institutions et le peuple ont su réagir promptement pour remettre les pendules à l’heure. Reste à espérer que la prochaine fois que Yoon Suk Yeol aura une idée farfelue, il se contentera de proposer une nouvelle émission de télé-réalité plutôt que de jouer avec les fondements démocratiques de son pays.